Capture couv guide pratique

 

Toute organisation est composée de plusieurs personnes (« acteur.rice.s »). Elles sont réunies par un projet (ex : défense d’un intérêt commun).

La mise en œuvre du projet et les idées de chacun.e se confrontent tout naturellement. Ainsi, les oppositions sémantiques, éthiques et philosophiques sont susceptibles de nourrir des tensions et de faire naître des désaccords ou des conflits qui s’échelonnent au sein de l’association.

 

QUELLES SONT LES DIFFERENCES ENTRE DESACCORDS ET CONFLITS ?

Les désaccords résultent d’une divergence de pensée, d’opinions ou de volontés entre deux ou plusieurs personnes. Leur expression est normale et nécessite la recherche de solutions qui permettent à la structure de continuer à fonctionner sans toutefois imposer aux acteur.rice.s de partager le même avis ou opinion.

Les conflits naissent lorsque les désaccords n’ont pas trouvé de solutions. Ils sont l’expression d’un affrontement entre deux ou plusieurs acteur-trices.

Les deux notions se retrouvent très fréquemment dans le fonctionnement d’une organisation. La manière de les appréhender est déterminante pour favoriser la stabilité de l’association.

 

QUELS SONT LES ELEMENTS SUSCEPTIBLES DE PRESERVER LES ACTEURS.RICE.S ASSOCIATIFS DES CONFLITS ?

  • La rédaction des statuts. Les imprécisions, les choix trop flous laissent parfois une place à l’arbitraire. Lors de tensions, des statuts clairs, précis et complets sont primordiaux.
  • La grande diversité des acteur.rice.s associatif.ive.s. Bénévoles, salarié.e.s, volontaires, stagiaires, ce patchwork est une richesse. La qualité des relations entre ces personnes et la connaissance du rôle de chacun.e favorise la résolution des conflits éventuels. Les temps de concertation et d’échanges, les comptes-rendus écrits, les statuts, le règlement intérieur, participent du cadre d’engagement collectif. L’engagement bénévole nécessite une prise en compte de la singularité de la relation entre chaque bénévole et l’association. L’identification de cette singularité est un atout pour diminuer les risques de tension.
  • Le projet associatif doit être réinterrogé régulièrement pour éviter son oubli et la perte du sens à l’origine de sa création. Il doit permettre d’identifier les rôles et les responsabilités de chacun.e. Le projet associatif reste un acte volontaire qui prend toute sa dimension avec la rédaction des statuts. Une rédaction appliquée est une garantie supplémentaire.
  • La maîtrise des outils de gouvernance facilitera la réussite du projet associatif. Elle est une des conditions sécurisantes pour les dirigeant.e.s et les membres de l’association.

 

Source : https://www.guidepratiqueasso.org/

Cette fiche pratique est tirée du Guide pratique de l’association, 12è édition 2017/2018, édité par la fédération départementale de la Ligue de l’enseignement de Loire-Atlantique

  • 1
  • 2
  • 3

Plateforme d'information et d'orientation des bénévoles