Le conseil départemental de l'Aisne a adopté une nouvelle "stratégie" pour "lutter contre la précarité" et redynamiser l'insertion des personnes éloignées de l'emploi. Ce plan passe par une palette de mesures (mobilité, formation…) et entend d'inscrire dans le plan pauvreté du gouvernement. Mais il a surtout été remarqué pour son contrat d'engagement réciproque "CER+" décrit comme un "contrat 35 heures". Il ne s'agit pas d'une durée de travail ou de bénévolat.

Reste à savoir si le dispositif reste compatible avec la recherche d'un emploi, condition posée il y a un an par le Conseil d'Etat en se penchant sur le cas du Haut-Rhin.

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Le CER+, un "contrat 35 heures"

Mais la mesure phare – et qui suscite déjà des polémiques – est évidement la mise en place d'un nouveau type de contrat d'engagement réciproque (CER) qui lie le bénéficiaire du RSA et le département. Baptisé CER+, le département le présente lui-même comme un contrat "35 heures", dont l'ambition "est de rapprocher, davantage encore, la dynamique de l'insertion de celle de l'emploi, en nous appuyant sur ce même référentiel qu'est la durée légale du temps de travail, c'est-à-dire, lorsque cela sera possible, les 35 heures hebdomadaires". Une présentation rapidement déformée par certains en "35 heures de travail ou de bénévolat payées au RSA...".

 

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Source : Banque des territoires - Groupe Caisse des dépôts

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