De nombreux professionnels, comme les enseignants, utilisent des outils de discussion et de visioconférence dans le contexte pandémique. Ces logiciels, souvent gratuits, doivent toujours offrir des garanties de protection de la vie privée des utilisateurs. La CNIL rappelle quelques règles de vigilance.

 

De manière générale, la CNIL recommande d’être attentif quant aux applications utilisées :

  • lisez toujours les conditions d’utilisation ;
  • n’utilisez pas des applications qui ne vous garantissent pas la confidentialité des communications ou qui utilisent vos données pour d’autres finalités.

Quels sont les usages dans le cadre du confinement ?

Les outils de visioconférence se basent sur une technologie de VoIP (voix sur IP) qui permet aux utilisateurs de discuter via leur microphone et/ou leur webcam et nécessitent d’être connectés à internet.

En cette période, ces logiciels sont principalement plébiscités par les entreprises pour permettre la tenue de réunion, ainsi que par les enseignants pour assurer des cours à distance et communiquer avec leurs élèves.
La gratuité apparente peut être un modèle économique

Il existe une multitude de modèles économiques pour ces outils, notamment :

  • la publicité (qui peut être, sur votre téléphone, in-app ou hors-app ;
  • un abonnement facultatif à un service qui permet d’avoir des fonctionnalités supplémentaires, ou débride certaines fonctionnalités de base (comme le nombre maximum d’utilisateurs simultanés sur un serveur).

La gratuité des applications n’est souvent qu’apparente et elles peuvent rentabiliser leur service en traitant des informations vous concernant, comme vos nom et prénoms, adresse courriel, numéro de téléphone, etc.

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La CNIL fournit dans cet artice des conseils et outils notamment pour le télétravail.

 

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Source : CNIL

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