Le tout dernier conseil d'administration du Centre national pour le développement du sport s'est tenu le 19 février. 160 millions d'euros ont été engagés pour l’emploi sportif, les équipements (en priorité sur les territoires carencés et ruraux) et le soutien aux clubs. Une page de l'histoire – somme toute relativement récente – de l'intervention de l'État dans les politiques sportives publiques s'est tournée mardi 19 février avec la tenue du dernier conseil d'administration du Centre national pour le développement du sport (CNDS).

Créé en 2006, cet établissement public administratif était placé sous la tutelle du ministère des Sports et du ministère des Finances. Et si le mouvement sportif et les collectivités territoriales siégeaient à son conseil d'administration, le CNDS n'en a pas moins été durant toute son existence le bras financier de l'État, via des taxes sur les mises de la FDJ (Française des jeux) principalement, pour soutenir le développement de la pratique sportive pour tous (aides aux associations), contribuer à l’aménagement sportif du territoire (subventions aux équipements) et soutenir les grands événements sportifs internationaux en France.

Il sera remplacé dès le 2 avril par l'Agence nationale du sport (ANS) dont les modalités de fonctionnement – marquées notamment par une parité de voix entre État, mouvement sportif et collectivités territoriales en matière de développement des pratiques – dessinent une nouvelle gouvernance du sport.

 

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Source : Groupe Caisse des Dépôts - Banque des territoires

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